Retraits africains de la CPI : « les pays africains, de manière générale, doivent trouver leur propre système de sanctionner ou de juger certains crimes »
En effet, le Burundi s’est retiré de la CPI, le 27 octobre 2017, après avoir notifié sa décision aux Nations Unies en octobre 2016, devenant ainsi le premier pays à se retirer de cette institution.
Cet événement a réuni différents membres de la communauté mêlant des juristes, diplomates, chercheurs, Représentants d’institutions africaines, journalistes et acteurs de la société civile. L’objectif de cette rencontre était de mener une réflexion et un dialogue constructif, en vue de formuler des recommandations concrètes pour renforcer les mécanismes judiciaires africains.
Intervenu à distance, Me Jassane Maguate, Magistrat de l’Ordre Judiciaire de la République du Mali, a déclaré que les pays africains doivent s’assumer juridiquement.
« Le Burundi a été le premier pays à se retirer du Statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI). Récemment, les pays de l’Alliance des Etats du Sahel (Mali, Burkina Faso, Niger) ont aussi annoncé leur départ. J’espère qu’il y aura une coopération sud-sud pour mettre en place des alternatives africaines de collaboration, pour une justice souveraine, équitable et respectueuse des droits humains ».
Cette activité a été rehaussée par la présence de M. Pontien HATUNGIMANA, Secrétaire Permanent du Ministère la Solidarité Nationale, des Affaires Sociales, des Droits de la Personne Humaine et du Genre, Marcelino NKO ROKU, Représentant et Chef de Bureau de Liaison de la Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale CEEAC et bien d’autres autorités.
Oumar DIALLO
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