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Sècheresse en Afrique de l’Ouest : Faire face au défi pressant

Des décideurs politiques de haut niveau du Burkina Faso, du Tchad, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Sénégal, accompagnés d’experts techniques du Maroc et du Brésil, ainsi que des institutions régionales et internationales, et des partenaires au développement, se sont réunis pour faire avancer des solutions coordonnées et concrètes visant à réduire les pertes liées à la sécheresse et à renforcer la résilience climatique dans le Sahel.

Des sessions techniques ont mis en lumière les meilleures pratiques régionales et mondiales et ont facilité la co-conception d’une feuille de route définissant des actions politiques à court, moyen et long terme pour renforcer la résilience face à la sécheresse en Afrique de l’Ouest.

Un protocole d’accord entre le Groupe de la Banque mondiale, le Gouvernement du Burkina Faso et l’Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement (2iE), pour la création du Centre régional de l’eau pour l’Afrique (CREA) a été signé. Hébergé au sein du 2iE à Ouagadougou, le CREA servira de centre régional pour l’innovation, le partenariat, l’échange de connaissances et le renforcement des capacités dans le secteur de l’eau.

Les pressions climatiques s’intensifient en Afrique de l’Ouest. La croissance démographique et la diminution des ressources en eau par habitant mettent à rude épreuve l’équilibre entre l’offre et la demande, tandis que le risque de sécheresse augmente parallèlement aux inondations et aux vagues de chaleur. Au cours des cinq dernières décennies, les conditions de sécheresse extrême ont augmenté de plus de 230 %, avec des impacts disproportionnés sur la croissance des économies en développement.

Dans certains pays sahéliens, ces pressions pourraient réduire la croissance annuelle jusqu’à 6% d’ici 2050. Dans ce contexte, le CREA réunira les partenaires, consolidera l’expertise technique et offrira des formations pour aider les institutions à opérationnaliser les systèmes d’alerte précoce, renforcer la planification et l’allocation de l’eau, et coordonner la gestion de la sécheresse, en complément des programmes nationaux et des initiatives régionales.

Source :

Banque mondiale


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