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Burkina/Projet NEEMA : Une initiative pour renforcer la résilience alimentaire et nutritionnelle

Ouagadougou, 30 oct. 2025 (AIB)- Le coordonnateur du projet NEEMA, Pr Windpagnangdé Dominique Kabré, a accordé une interview à l’AIB pour présenter cette initiative régionale qui œuvre à renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle à travers la recherche, la formation et l’innovation sociale. Mis en œuvre au Burkina Faso et dans plusieurs pays du Sahel, le projet vise à promouvoir une alimentation durable et adaptée aux réalités locales.

Selon le coordonnateur du projet NEEMA, Pr Windpagnangdé Dominique Kabré, NEEMA, qui signifie « nourriture » en langue fulfuldé, s’inscrit dans la logique du Green Deal européen.

« Il s’agit de développer des initiatives qui améliorent la résilience alimentaire et nutritionnelle en Afrique de l’Ouest, tout en adaptant les principes du Green Deal au contexte sahélien », a-t-il expliqué.

Il a indiqué que l’objectif principal du projet est de favoriser la collaboration entre les universités partenaires afin de développer des initiatives pilotes visant à renforcer la résilience alimentaire et nutritionnelle dans la sous-région.

« Le projet NEEMA cherche à promouvoir des idées innovantes permettant aux populations d’atteindre l’autosuffisance alimentaire et nutritionnelle », a indiqué le coordonnateur.

Pour lui, l’Université Thomas Sankara (UTS) joue un rôle central dans la mise en œuvre du projet au Burkina Faso.

« Notre mission est de créer des programmes d’enseignement portant sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle et de participer à des projets de recherche pour découvrir des solutions novatrices », a précisé Pr Kabré.

Il a également ajouté que l’université a mis en place une équipe chargée de poursuivre la réflexion sur la résilience alimentaire, un enjeu majeur pour le développement national.

« L’UTS, en tant qu’acteur académique, doit contribuer activement à la société et à la communauté », a soutenu le coordonnateur du projet NEEMA.

Windpagnangdé Dominique Kabré, a indiqué que l’UTS collabore avec des universités du Sénégal, du Niger et du Mali, des pays confrontés à des défis similaires liés à la sécurité alimentaire et à la nutrition.

« Il était essentiel que nous unissions nos efforts pour réfléchir ensemble et trouver des solutions communes », a-t-il ajouté.

A ses dires, l’un des apports majeurs du projet NEEMA est la création d’un réseau de formation, de formateurs et de chercheurs afin de renforcer les capacités des établissements d’enseignement supérieur.

« Le projet permet de former de jeunes chercheurs, de développer leurs compétences et de mettre en place des programmes de formation adaptés », a-t-il affirmé.

Il a renchéri que pour les communautés, NEEMA favorise la mise en œuvre de projets innovants destinés à améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Concernant les politiques publiques, le coordonnateur, a insisté sur la nécessité d’élaborer des stratégies et plans d’action concrets pour relever les défis liés à la sécurité alimentaire.

« Nous avons récemment mené une recherche ayant conduit à l’élaboration d’un rapport sur la résilience alimentaire et nutritionnelle au Burkina Faso. Il s’agissait d’évaluer le cadre institutionnel, juridique et politique existant », a précisé Pr Kabré.

Le rapport recommande notamment de renforcer les politiques qui produisent déjà des résultats et d’accorder une importance cruciale au secteur agricole, pilier de la sécurité alimentaire nationale.

Pour améliorer la résilience, il a préconisé le développement de techniques agricoles adaptées et la promotion d’initiatives locales permettant aux populations de mieux se prendre en charge.

« Les politiques doivent désormais s’activer à mettre en œuvre les recommandations formulées », a-t-il déclaré.

Financé par l’Union européenne à travers le programme Erasmus+, le projet NEEMA est coordonné par l’Université Ulysses.

Il vise à renforcer la résilience régionale en combinant stratégies locales et références internationales.

Le projet regroupe 14 universités, dont 8 en Afrique de l’Ouest et 6 en Europe, et a pour objectif global de renforcer les capacités des établissements d’enseignement supérieur afin de former des acteurs capables de concevoir et de mettre en œuvre des politiques et pratiques durables en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Agence d’information du Burkina

HB/NO/OO

 

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