Une retraite des communautés religieuses et coutumières pour l’approbation du document de plaidoyer – BurkinaInfo – Toute l’information du Burkina Faso en temps réel

L’Ittihad Islami du Burkina en partenariat avec l’URCB/SD, (l’Union des religieux et coutumiers du Burkina pour la promotion de la santé et le développement), tient les 24 et 25 novembre 2025 à Bobo-Dioulasso, une retraite des communautés religieuses et coutumières. Une retraite pour l’approbation du document de plaidoyer et de sensibilisation sur le vivre ensemble, la cohésion sociale et la paix au Burkina Faso. L’objectif entre autres est de promouvoir les voies pacifiques à travers des sessions de sensibilisation des leaders religieux et coutumiers sur le vivre-ensemble, la cohésion sociale et la paix.

En conclave à Bobo-Dioulasso, les communautés religieuses et coutumières ont 48 heures pour échanger afin d’aboutir à l’approbation du document de plaidoyer et de sensibilisation pour la promotion de la paix et du vivre-ensemble.

Dans le mot du président de l’Ittihad Islamique, prononcé par El Hadj Kadrou BA, cette retraite devra permettre au final de faciliter la coopération interreligieuse. Elle devra aussi permettre d’impartir aux participants une meilleure compréhension de la vision de chaque communauté sur les sujets susceptibles d’améliorer les relations interreligieuses au Burkina Faso.

Pour cela, El Hadj Kadrou BA soutient qu’il est attendu de chaque confession religieuse et coutumière de porter à la connaissance de l’assemblée les principes sur lesquelles elle se base pour promouvoir le vivre-ensemble, la cohésion sociale et lutter contre l’extrémisme violent. Il ajoute que durant ces 48 heures, il sera aussi évoqué la question du droit de la femme et des jeunes filles.

Cette retraite est un moment très attendu. C’est ce qu’affirme Ido Boubié, conseiller technique, représentant la gouverneure du Guiriko. Pour lui, les raisons sont que le Burkina Faso traverse beaucoup de difficultés. Cette retraite permettra à ces acteurs de partager leurs expériences, de s’accorder sur un minimum et de poser les bases d’une paix durable et d’une cohésion harmonieuse au profit des communautés. Ce dernier a donc exhorté tous les participants à parler sans langue de bois parce que ce sont des moments pour échanger, ce qui permet de désamorcer beaucoup de crises.

Embouchant la même trompète, Lassina Sanou de l’URCB est convaincu que pour la recherche de la paix et de la cohésion sociale, le dialogue est primordial. Pour cela, dit-il, cette rencontre est la bienvenue. A l’entendre, le Burkina d’aujourd’hui a besoin que chaque fils et fille se donne la main pour construire le pays.

Notons que l’Ittihad islami du Burkina Faso signifie en français ‘’Union Islamique du Burkina’’. Il s’agit d’une association confessionnelle islamique à but non lucratif et apolitique. Au centre de ses objectifs, figure la promotion de la paix sociale au Burkina Faso.

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