La sortie a mis le feu aux réseaux. À la veille du choc Cameroun – Côte d’Ivoire, l’artiste Vanister a annoncé publiquement qu’il ne soutiendrait pas le Cameroun. En cause, dit-il, une « reconnaissance » envers la Côte d’Ivoire qui lui aurait ouvert des portes décisives dans sa carrière, notamment ses premiers visas pour l’Europe. L’émotion est vive, la colère aussi. « Je suis Camerounais, mais reconnaissant », a-t-il écrit. Faut-il choisir entre gratitude personnelle et patriotisme sportif ?
Vanister et le patriotisme en question avant Cameroun–Côte d’Ivoire
Dans son message, Vanister assume : son supporting ira aux Éléphants. Il remercie des acteurs ivoiriens qui l’ont aidé et salue un pays « qui sait soutenir ». Une prise de position qui intervient à Marrakech, où se joue le match le plus attendu du premier tour, et qui a immédiatement déclenché une avalanche de réactions.
Sur la toile camerounaise, les critiques pleuvent. Certains rappellent que la carrière de l’artiste a pris de l’ampleur il y a 4 ans, citant le soutien de feu Cabrel Nandjip, et dénoncent une trahison symbolique. « Patriotisme, ce n’est pas à moitié », lâche un internaute, quand un autre fustige un choix « guidé par le ventre ». Les mots sont durs, parfois excessifs, révélateurs d’une tension qui dépasse la musique.
D’autres voix appellent au calme et au respect des choix individuels, rappelant que le sport n’est pas la politique et que chacun est libre de ses affinités. Mais l’affaire relance un débat sensible : jusqu’où va l’obligation morale de soutenir le drapeau ? À l’approche du match, l’ambiance est électrique et la polémique, bien réelle.
La déclaration de Vanister divise profondément. Entre gratitude personnelle et loyauté nationale, la ligne est fine. Une chose est sûre : le débat ne s’éteindra pas avant le coup d’envoi. Et vous, où placez-vous le curseur ?
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