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Victoire tranquille du Sénégal avec un doublé de Jackson

Trans Afrique

Sous les projecteurs de Tanger, la victoire tranquille du Sénégal a confirmé son statut de favori aux côtés du pays hôte, le Maroc. Face au Botswana, les Lions de la Teranga n’ont pas tremblé : un succès limpide, 3-0, porté par l’éclat d’un Nicolas Jackson inspiré, auteur d’un doublé.

Mais au-delà du score, c’est une affirmation de puissance : le champion en titre s’avance, sûr de lui, imposant son rythme dès l’ouverture. Chaque but résonne comme une promesse, chaque geste comme un avertissement : la conquête est lancée, et le symbole est clair — le Sénégal veut régner encore.

Ultra-dominateurs, les Lions de la Teranga ont frappé les premiers. En quête d’un deuxième sacre continental, ils ont ouvert la marque juste avant la pause. Nicolas Jackson, titularisé en pointe, a conclu une action limpide. À ses côtés, l’ancien marseillais Iliman Ndiaye, très remuant, a pesé sur la défense. Score : 1-0 à la 40e minute. Le Sénégal impose son rythme.

À l’heure du jeu, Nicolas Jackson a doublé la mise. L’attaquant de Chelsea, prêté au Bayern Munich, a profité d’une erreur botswanaise. Ismaïla Sarr a récupéré et lancé l’action. Résultat : 2-0 à la 58e minute. Le Sénégal s’est mis à l’abri.

Entré à la 79e minute à la place de Jackson, Cherif Ndiaye a scellé le score. Son but en toute fin de rencontre a confirmé l’autorité sénégalaise. Résultat final : 3-0 à la 90e.

– L’expérience de leurs cadres –

Sous une pluie battante à Tanger, le Sénégal a gardé son calme. Face à une défense botswanaise regroupée, incapable de proposer davantage, les partenaires de Sadio Mané ont patienté. Mardi soir, très en jambes, l’attaquant a mené le tempo.

Contrairement au Maroc, longtemps bloqué avant de s’imposer face aux Comores (2-0), et à l’Égypte, sauvée par Marmoush et Salah contre le Zimbabwe (2-1), le Sénégal a maîtrisé sans trembler son entrée en lice.

Le Sénégal s’avance avec la force tranquille de ses piliers trentenaires. Édouard Mendy, gardien vigilant aux 50 sélections, Kalidou Koulibaly, capitaine au charisme de roc, Idrissa Gueye, milieu infatigable aux 122 apparitions, et Sadio Mané, attaquant incandescent aux 118 sélections, incarnent l’expérience et la mémoire collective.

Leur présence ne se limite pas à des chiffres : elle symbolise la continuité d’une génération qui refuse de céder son trône. Portés par ces figures, les Lions de la Teranga ont ouvert leur campagne avec assurance, comme une armée de vétérans décidée à reconquérir son territoire.

Sacré en 2021, détrôné en 2023 par la Côte d’Ivoire, le Sénégal vise la reconquête. Au Maroc, les Lions de la Teranga affichent clairement leur ambition : reprendre leur couronne.

– Mousquetaires trentenaires-

Sous la houlette de leur nouveau sélectionneur, Pape Thiaw, les Sénégalais ont impressionné. Le coach limite les contacts avec le public pour protéger son groupe. Mardi à Tanger, il a aussi donné du temps de jeu aux jeunes : Ibrahim Mbaye (17 ans, PSG) et Lamine Camara (21 ans, Monaco), tous deux entrés en cours de match.

Le Sénégal n’aura qu’un regret : son manque d’efficacité. Les Lions ont cadré 17 tirs, mais 14 ont été repoussés par le gardien botswanais Goitseone Phoko.

Le destin du Sénégal se poursuit samedi, toujours à Tanger. Face à eux, la République démocratique du Congo, déjà victorieuse du Bénin (1-0) à Rabat, s’avance avec confiance.

Pour les Lions de la Teranga, ce rendez-vous est plus qu’un simple deuxième match : c’est l’opportunité de rectifier la mire, d’affiner leur domination et de transformer la puissance affichée en efficacité redoutable.

Dans la dramaturgie du tournoi, cette confrontation incarne la montée en intensité : après l’affirmation, vient l’examen.

Source: Agence France-Presse

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