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Yellow Card ► faillite et argent bloqué au Cameroun

Des centaines de Camerounais affirment ne plus pouvoir récupérer leur argent bloqué sur la plateforme Yellow Card.
Autrefois présentée comme la « success story africaine » de la cryptomonnaie, la fintech accumule désormais les plaintes, les silences et les soupçons de faillite.
Clients abandonnés, retraits impossibles, support inexistant : c’est la panique totale dans les forums et groupes Telegram.
Yellow Card est-elle en train de s’effondrer, laissant des milliers d’épargnants sur le carreau ?


🔥 Une avalanche de plaintes au Cameroun et en Afrique

Depuis plusieurs semaines, des centaines d’utilisateurs camerounais dénoncent l’impossibilité d’accéder à leurs fonds sur la plateforme.

« J’ai plus de 1,2 million de FCFA bloqués depuis deux mois. Personne ne répond à mes messages », témoigne un client de Douala.

Sur Twitter, Facebook et Reddit, les signalements explosent. Certains parlent d’une véritable escroquerie structurée, d’autres d’une faillite déguisée.
Le service client de Yellow Card, habituellement réactif, ne répond plus ni aux e-mails, ni aux appels, ni aux formulaires en ligne.
Plus grave encore, plusieurs investisseurs affirment que la société aurait cessé d’honorer ses paiements et que ses partenaires locaux ont disparu.

💰 Un géant des cryptos en déroute ?

Yellow Card, fintech fondée en 2016 et opérant dans une vingtaine de pays africains, avait conquis des milliers d’utilisateurs grâce à la promesse d’un trading crypto « rapide et sûr ».
Mais depuis la fin 2023, le rêve tourne au cauchemar : l’entreprise est engluée dans des affaires judiciaires et fait face à des accusations d’escroquerie, de mauvaise gestion et de fraude interne.

En décembre 2023, son représentant au Cameroun, Me Jonie Banyong Fonyam, a été placé en détention à Douala pour rétention frauduleuse et escroquerie sur un montant de 510 millions de FCFA.
L’affaire, initialement présentée comme un « différend commercial », a révélé un système opaque de transactions et de mouvements d’argent non justifiés entre clients et employés.

« Yellow Card se cache derrière des communiqués juridiques alors que des familles entières ont perdu leurs économies », s’indigne un client de Yaoundé.

⚠️ Des utilisateurs pris au piège

Les témoignages s’accumulent :

  • Retraits refusés sans explication.
  • Comptes bloqués arbitrairement.
  • Montants “en attente de validation” depuis des mois.

Sur les forums camerounais, des utilisateurs rapportent que la société aurait suspendu les retraits BTC et USDT sur mobile money, pendant que les prix crypto chutent fortement.
Plusieurs soupçonnent une fuite organisée des dirigeants, notamment dans les pays où les régulateurs commencent à enquêter.

« Yellow Card n’est plus qu’une coquille vide. Ils savent qu’ils sont finis, mais continuent d’accepter les dépôts », accuse un ancien employé sous couvert d’anonymat.

🧩 Les autorités appelées à agir

L’affaire prend désormais une tournure politique.
Des associations de consommateurs appellent le ministère des Finances et la BEAC à ouvrir une enquête nationale.
Le régulateur camerounais des marchés financiers pourrait également être saisi pour geler les comptes locaux de Yellow Card Cameroon et Backend Tech Services.

Les experts alertent : « Si rien n’est fait rapidement, des milliards de FCFA pourraient s’évaporer. »

🧨 Le scandale crypto de trop ?

Ce qui devait être une révolution financière africaine vire à une crise de confiance majeure.
Yellow Card, jadis symbole d’innovation, est désormais perçue comme un risque pour la stabilité financière locale.
Mais au-delà des excuses et des promesses creuses, une question demeure : les Camerounais reverront-ils un jour leur argent ?

Crédito: Link de origem

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