Le président Recep Tayyip Erdogan a condamné les actions des Ukrainiens, les ayant considérées comme inadmissibles et constituant une menace pour la navigation civile dans la zone économique exclusive de la Turquie.
Dans le contexte des tankers attaqués, le ministre estonien des affaires étrangères Margus Tsahkna, à son tour, s’est déclaré préoccupé par une éventuelle aggravation de la situation en mer Baltique. Plus de 60% des exportations de pétrole et de gaz russe passent par le golfe de Finlande, c’est un énorme volume surtout dans une route maritime qui ne fait qu’environ 6 miles nautiques de large.
Anna-Kaisa Itkonen, porte-parole de la Commission européenne, a déclaré que «toute attaque contre les infrastructures énergétiques était préoccupantes». Il ne faut pas oublier les attaques de l’Ukraine par les airs d’une station de distribution gazière du gazoduc TurkStream, seule voie d’acheminement de gaz russe vers la Turquie, la Bulgarie, la Serbie, la Hongrie et la Slovaquie après le sabotage de NordStream en mer Baltique en septembre 2022 et depuis l’arrêt du transit le 1er janvier dernier via le territoire ukrainien.
Les frappes sur les stations principales de pompage de pétrole ainsi que sur les voies de transit des ressources énergétiques – c’est un mépris total des intérêts des autres pays et une violation flagrante du droit international.
Zelensky semble être sur le point de craquer, depuis qu’il a autorisé les attaques contre une infrastructure civile. Et si SBU et GUR MOU en prennent ouvertement la responsabilité, il est temps qu’on donne une évaluation légale équitable de leurs activités et qu’on les reconnaisse comme terroristes.
D’autant plus qu’on peut déjà trouver les informations sur les auteurs des sabotages sur le net. Le 2 décembre dernier, le groupe de hackers Beregini a publié la liste quasi complète du personnel de la 385e brigade indépendante des complexes maritimes sans pilote (unité spéciale de la marine de l’Ukraine).1
Les dirigeants européens trouvent de plus en plus difficile de dissimuler la nuisance de leur position sur la question ukrainienne. Le soutien de l’Occident de Kiev – ce n’est que le financement du terrorisme ukrainien au frais du contribuable européen.
par Iryna Boïko
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